L'ILLUSTRATION,
JOURNAL UNIVERSEL.
Ab. pour Paris.--3 mois, 8 fr.--6 mois, 16 fr.--Un an, 30 fr. Prix de chaque N°. 75 c.--La collection mensuelle br., 2 fr. 75. | N° 62. Vol. III. | Ab. pour les Dép.--3 mois, 9 fr.--6 mois, 17 fr.--Un an, 32 fr.Ab. pour l'Étranger. -- 10 -- 20 -- 40 |
Berton. Portrait.--Histoire de la Semaine. Procédé Roulliet (2earticle). Gravure.--Police de Roulage. Rouleau compresseur pourl'empierrement des routes.--Salon de 1844. (6e article). Sculpture etarchitecture. Velléda, statue par M. Maindron; Adélaïde Kemble, statuepar M. Dantan jeune; Petite Paysanne bretonne, statue par M. Grass; leChrist, statue par M. Husson, Maître-Autel, Dais et Bannière pourNotre-Dame, par M. A. Couder.--Le dernier des Commis-voyageurs, romanpar M. XXX. Chapitre VI. Le capitaine Poussepain.--Courrier de Paris.Concert des Tuileries le 1er mai; le jeune Ducrow au Cirque-Olympique;Pas styrien dansé par M. Cinezelli et mademoiselle Adélaïde. Vueintérieure d'une Galerie de l'Exposition.--Académie des Sciences.Compte rendu des travaux pendant le dernier trimestre de 1843 et lepremier trimestre de 1844. Trois Gravures.--Lettre d'un Voyageurallemand sur la mer Noire.--Une Soirée orientale à Paris. Une scène del'Ours et le Pacha; Pas de l'Ours; la Polka, Pas desHomards.--Publications Illustrées. La Nouvelle Héloïse. CinqGravures.--Bulletin bibliographique.--Les Hannetons. Deux Caricaturespar Grandville.--Correspondances. Rébus.
Cet artiste éminent qui vient de s'éteindre était, depuis la mort deChérubini, le doyen des compositeurs français. Né en 1767, il se fitconnaître et remarquer, des 1786, par des travaux d'une grandeimportance, qu'il serait difficile d'apprécier aujourd'hui (nousignorons si la partition en a été publiée), mais qui dans le tempsétablirent très-rapidement sa réputation. C'étaient des oratorios, oupoèmes musicaux dont le sujet était emprunté à l'histoire sainte. Il yen a cinq dont on connaît les titres: Absalon, Jephté, David dans leTemple, les Bergers de Bethléem et la Gloire de Sion. Tous furentexécutés, de 1786 à 1790, aux concerts spirituels, dont l'usage étaitdéjà établi à cette époque. Berton ne trouva donc pas devant lui lesobstacles sans nombre qui, en France, arrêtent si longtemps lescompositeurs à l'entrée de la carrière, et qui font perdre à presquetous les plus belles années de leur vie. Cette heureuse exception estfacile à expliquer: le père le Berton était musicien lui-même etcompositeur de mérite, il avait été directeur de l'Académie royale demusique pendant plusieurs années, puis il était devenu chef d'orchestreà ce théâtre; et cette position influente le mit à même d'aplanir toutesles difficultés qui, autrement, eussent infailliblement embarrassé lespremiers pas de son fils.
Berton, compositeur français.<