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NOTES SUR LA TRANSCRIPTION:

—Les erreurs clairement introduites par le typographe ont été corrigées.

—On a conservé l’orthographie de l’original, incluant ses variantes.

—La couverture de ce livre électronique a été crée par le transcripteur;l’image a été placée dans le domaine public.


[i]

L’HOLOCAUSTE


[ii]

DU MÊME AUTEUR


Les Nuits, les ennuis et les âmes de nos plus notoirescontemporains. 5e édition. (Librairie académique Perrinet Cie.) 1896.

L’Imitation de Notre Maître Napoléon. (BibliothèqueCharpentier.) (E. Fasquelle, éditeur.) 3e mille. 1897.


POUR PARAITRE TRÈS PROCHAINEMENT:

L’Inimitable, roman.
Les Infiniment petits, roman.
Le Fossé de Bethléem.
Les Ruines, pièce en trois actes.
Ici, album.
Sur, autour et parmi.
Les Petites Icônes.
La Jeunesse, études critiques.


Il a été tiré de cet ouvrage dix exemplaires numérotésà la presse, sur papier de Hollande.

Cinq exemplaires sur japon.


Sceaux.—Imp. E. Charaire.

[iii]

ERNEST LA JEUNESSE

L’HOLOCAUSTE

—ROMAN CONTEMPORAIN—


PARIS

BIBLIOTHÈQUE-CHARPENTIER

EUGÈNE FASQUELLE, Éditeur

11, rue de grenelle, 11


1898


[iv]

 

[v]

LIVRE PREMIER

LE VENUSBERG AU REZ-DE-CHAUSSÉE


[2]

 

[3]

I

LE PREMIER CHAPITRE, VRAIMENT

A ma porte, c’est un bruit d’ailes.

Ailes qui hésitent, ailes qui insistent, ailesqui se glacent au bois glacé de ma porte commeles ailes des mouettes se caressent au froufrouridé de la mer, ailes qui se mouillent, qui segèlent, qui se blessent délicieusement à unocéan de perdition, ailes qui veulent se blesserassez pour n’être plus, pour pendre inertes,inutiles, lent canevas de légèreté, de blancheuret d’azur, ailes qui frémissent d’une nostalgied’humilité, de néant.

Et ce sont des mains aussi qui errent à maporte, comme pour essuyer le souvenir de toutesles mains qui s’y sont posées, comme pour enfaire une porte toute neuve, la porte neuve d’untemple neuf.

Ma clef tourne sans grincer: son de patinsd’argent sur une nappe d’argent à peine durci,[4]murmure d’une barque bleue sur un lac nocturne,—etla porte glisse, s’entr’ouvre—presquepas,—se referme en un soupir complice, enun soupir de bon augure et de promesse et cesont des ailes encore qui viennent vers moi.

Ailes tendues, bras qui se jettent en avantpour étreindre plus vite, pour prendre plus tôttout ce qu’il y a de baisers, d’étreintes, de tendresse,de passion, de ferveur dans cette chambre

...

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