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L'Illustration, No. 0018, 1 Juillet 1843


                       Nº 18. Vol. I.--SAMEDI 1er Juillet 1843.                             Bureaux, rue de Seine, 33.            Ab. pour Paris.--3 mois, 8 fr.--6 mois, 16 fr.--Un an, 30 fr.            Prix de chaque Nº, 75 c.--La collection mensuelle br., 3 fr. 75.            Ab. pour les Dép.--3 mois, 9 fr.--6 mois, 17 fr.--Un an, 32 fr.            pour l'étranger,      --  10      --      20       --    40

SOMMAIRE.

Mémoires de lady Sale. Portrait de lady Sale et Vue de l'intérieur dela prison à Caboul.--L'Été Parisien. Départs pour la campagne (2gravures); Vues des bains de mer (4 gravures).--Courrier de Paris. Lecrieur de Séraphin.--La Chambre des Pairs. L'histoire et taPhilosophie; Portraits de lord Lyndhurst, président de la Chambre desLords et de M. le chancelier Pasquier, président de la Chambre desPairs; plan et Vue intérieure de la Chambre des Pairs.--Les DeuxMarquises, comédie (1er acte). --Voyages en Zigzag; 11gravures.--Bulletin bibliographique, --Annonces. --Modes; 1gravure. --Inauguration d'une nouvelle église Luthérienne à Paris; 1gravure.--Amusements des sciences.--Rébus.


Mémoires de lady Sale.

Le 6 janvier 1842, une armée anglaise, forte de 4,500 soldats etd'environ 12,000 valets de camp, hommes, femmes et enfants, abandonnaitaux Affghans révoltés le camp où elle avait soutenu hors des murs deCaboul un siège de plus de deux mois. Sept jours après, un médecin, ledocteur Brydon, arrivait couvert de blessures et épuisé de fatigue àJellalabad, et annonçait à ses compatriotes épouvantés qu'il avait seulsurvécu au massacre de cette armée, dans les terribles défilés quiséparent Caboul de Jellalabad.



Lady Sale.

Cette nouvelle était malheureusement trop vraie. Cependant le docteurBrydon se trompait; l'armée avait péri, mais il n'était pas la seulevictime échappée à la mort. Quelques femmes, des enfants, un petitnombre d'officiers détenus comme prisonniers et comme otages devaient,huit mois plus tard, être rendus à leurs familles éplorées, et donner àl'Angleterre et à l'Europe des détails plus exacts, plus complets etplus précis sur ce grand désastre.

Parmi ces prisonniers et ces otages se trouvait la femme du généralSale, qui commandait la première brigade. Son mari l'avait quittée le 19octobre 1941, peu de temps avant que les Affghans s'insurgeassent àCaboul contre l'Angleterre et son instrument, le Shah Shoojah, et ellene le rejoignit que le 20 septembre 1942, lorsque les Anglais reprirentpartout l'offensive. Pendant cette année de réparation, elle tintsoigneusement note, jour par jour, heure par heure, non-seulement detout ce qui lui arrivait, mais de tout ce qu'elle entendait dired'intéressant. C'est à ce curieux journal publié textuellement àLondres tel qu'il fut écrit[1], que nous empruntons les détails quisuivent sur les tristes événements dont lady Sale fut le témoin, et danslesquels elle a déployé tant de courage et de patriotisme.

[Note 1: A Journal of the Disasters in Affghanistan, 1841-1843; by ladySale. 2 vol. in 18.--Paris, 1843. Beaudry. Avec cartes, 6 fr]


Lady Sale dans la prison de Caboul.

Le 11 octobre 1841, le général Sale partit de Caboul

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