L'Illustration, No. 3690, 15 Novembre 1913


(Agrandissement)

Ce numéro comprend:
1° LA PETITE ILLUSTRATION,
Série-Théâtre n° 20: Les Requins, de M. Dario Niccodemi;
2° Un Supplément économique et financier de deux pages.



                                                 M. Roux.                             M. Daucourt.               Prince Valentin Bibesco.
UNE ÉTAPE DU VOYAGE AÉRIEN DE PARIS AU CAIRE
L'aviateur Daucourt et son passager,M. Roux, reçus par les aviateurs roumains à
leur arrivée à Bucarest.
Phot. Duratzo.--Voir l'article, page 365.



Les prochains numéros de La Petite Illustration «Série-Théâtre»contiendront:

Le Secret, de M. Henry Bernstein;

Le Phalène, de M. Henry Bataille;

Le Procureur Hallers, de MM. Henry de Gorse et Louis Forest;

L'Occident, de M. Henry Kistemaeckers;

Le Veau d'or, de M. Lucien Gleize.

COURRIER DE PARIS

LE PROGRÈS DANS LE DANGER ET DANS LA MORT

Transportons-nous, si vous le voulez bien, au siècle passé.

Que pouvait-il, alors, vous arriver dans un escalier?... n'importelequel, petit ou grand, de service ou d'honneur?.... j'entends vousarriver de fâcheux, car l'escalier, maintes fois, était le théâtre delégers événements qui n'offraient rien de pénible: causeries sur lespaliers, le dos appuyé à la rampe, aventures gracieuses et inattendues,intrigues nouées au passage et dénouées... Mais je ne considère icil'escalier que comme endroit dangereux. Le pire que l'on y risquait,c'était de faire une chute, et encore la chose était-elle malaisée etdemandait-elle une certaine recherche, avec cette pente si douce, et cesmarches basses, larges, profondes, ne procédant guère que dix par dix etentrecoupées de fréquents repos... oui, pour choir dans cetescalier-là, il fallait vraiment une forte résolution,--ou une extrêmefaiblesse! Dans les deux cas il était difficile et prétentieux de sefaire beaucoup de mal. On ne roulait pas bien loin. Tout au plusallait-on décemment, si on avait l'os tendre, jusqu'à se casser un brasou une jambe,... et puis voilà! Par exemple, cet escalier débonnairen'avait qu'une exigence, une seule, mais à laquelle tous devaient sesoumettre, on devait le monter avec ses jambes, avec ses propresjambes. Il était traditionnel et logique. Il disait: «Je suis unescalier, j'ai des marches, montez-moi.»

Voyons l'escalier d'aujourd'hui. Généralement roide, obscur et haut, ilse présente comme l'ennemi déterminé des genoux et des reins. Il abrègele cardiaque et mûrit l'asthmatique. La plupart du temps il nécessiteune telle dépense d'énergie qu'il semble avoir été fait pour qu'on nele monte pas, que l'on en soit rebuté rien qu'à la vue. Pourquoi? C'estqu'il sait «qu'il y a l'ascenseur». Et même quand il a été construitbien antérieurement, à, une époque où l'ascenseur n'était pas encoreinventé, l'escalier le prévoyait...! et se donnait d

...

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